@mervynPeake
Mervyn Peake est un poète plus fin que Edgar Allan Poe, et il est donc capable de maintenir son monde de fantaisie avec brio à travers trois romans. C'est (Gormenghast Trilogy) est un très, très bon travail ... un classique de notre époque.
@mervynPeake
[Les livres de Peake] sont de véritables ajouts à la vie ; ils donnent, comme certains rêves rares, des sensations que nous n'avions jamais eues auparavant, et élargissent notre conception de l'éventail des expériences possibles.
@mervynPeake
D'innombrables bougies dribblées de cire chaude, et leurs flammes, comme de petits drapeaux, flottaient dans les courants d'air inaccessibles. Des milliers de lampes, nues ou fermées derrière un verre coloré, brûlées de leur lueur de violet, ambre, vert herbe, bleu, rouge sang et même gris. Les murs de Gormenghast étaient comme les murs du paradis ou comme les murs d'un enfer. Les couleurs étaient diaboliques ou angéliques selon la couleur de l'esprit qui les regardait. Ils ont nagé, ces murs, avec les teintes de l'enfer, avec les teintes de Sion. Les seins du séraphim plumage; les échelles de Satan.
@mervynPeake
Chaque jour, je vis dans une salle de verre à moins que je ne le casse avec la poussée de mes sens et passe à travers les murs éclatés vers le grand paysage.
@mervynPeake
Gormenghast, c'est-à-dire la masse principale de la pierre d'origine, prise par elle-même aurait montré une certaine qualité architecturale pesante si elle avait ignoré la circonfusion de ces logements moyens qui ont envahi comme une épidémie autour des murs extérieurs.
@mervynPeake
La vie est trop flotte pour l'onomatopée.
@davidGemmell
De nombreux romans fantastiques - «Seigneur des anneaux», par exemple, ou «lavondyss» de Robert Holdstock - sont magnifiquement écrits. Le «The Child Garden» de Geoff Ryman est exquis et totalement séduisant. La trilogie «Gormenghast» de Mervyn Peake est une pièce étonnante de narration aux multiples facettes. La qualité de l'écriture ne condamne donc pas le genre.
@mervynPeake
Lorsqu'il a au moins atteint la porte, la poignée avait cessé de vibrer. S'abaissant soudain à genoux, il plaça sa tête et les caprices de son œil gauche (qui essayait toujours de se précipiter de haut en bas de la surface verticale de la porte), il a pu ne pas avoir de concentration à observer, à moins de trois pouces de Son œil clé, un œil qui n'était pas le sien, étant non seulement d'une couleur différente de son propre marbre de fer, mais étant, ce qui est plus convaincant, de l'autre côté de la porte.
@mervynPeake
Il n'avait plus besoin de chez lui, car il portait son gormenghast en lui. Tout ce qu'il a cherché était de se bousculer en lui-même. Il avait grandi. Ce qu'un garçon avait entrepris de chercher un homme avait trouvé, trouvé par l'acte de vivre.