Je lis "en quête du babouin sacré" de Hans Kummer. C'est merveilleux. C'est un journal des scientifiques sur les babouins, mais il se rapporte à la recherche d'origine humaine.

Le plus grand obstacle au plaisir n'est pas la douleur; c'est une illusion.

Mais si Shakespeare lui-même est peut-être une question de sens et de vérité, je ne sais pas, alors il est certainement une question de plaisir et d'intérêt, nous commençons par le plaisir et l'intérêt, mais peut-être que cela a finalement le sens et la vérité.

Ce que nous savons, c'est que Shakespeare a écrit peut-être le corps le plus remarquable de poésie d'amour passionnée en anglais à un jeune homme.

Je voulais m'accrocher et exploiter le pouvoir du récit. Ce n'est pas seulement un livre sur un grand conteur, mais il doit y avoir des histoires sur le conteur.

Je crois aux récits brisés, fracturés et compliqués, mais je crois aux récits comme un véhicule de vérité, non seulement comme une forme de divertissement, bien que j'aime le divertissement, mais aussi une façon de transmettre ce qui doit être transmis sur les œuvres que je se soucient de.

Il y a une énorme quantité de travail sur Adam et Eve, du monde antique à nos jours. Saint Augustin était obsédé par eux. Je ne sais pas si cela aide mes recherches, mais je tire un gros coup de pied de Mark Twain, qui a écrit "The Diaries of Adam et Eve". Il a écrit des trucs très drôles sur eux. Je lis parfois des choses qui sont vaguement liées à ce que je pense et que j'écris.

En lisant la littérature, nous pouvons faire en sorte que les fantômes nous parlent, et nous pouvons leur parler.

Le Shakespeare que Shakespeare est devenu est le nom qui est attaché à ces objets étonnants qu'il a laissés.

[Les gens des années 1600] n'avaient pas beaucoup de livres. Ils auraient été stupéfiés par les bibliothèques personnelles que nous avons aujourd'hui, car les livres à l'époque étaient incroyablement chers.

J'étais dans l'enseignement de Venise, alors j'ai relié "The Wings of the Dove" d'Henry James. J'adore James.

Quand j'étais assez jeune, je suis tombé sur une collection d'histoires [Franz] Kafka et j'ai lu "le jugement". J'étais juste terminé par cette histoire. Je ne pouvais pas le comprendre. Je ne le fais toujours pas. Je parle de quelque chose que j'ai lu il y a plus de 50 ans. Cette histoire m'a laissé une petite cicatrice.

Les ménages alphabétisés du XVIIe siècle auraient eu la Bible, "The Pilgrim's Progress" de John Bunyan et quelques autres livres. Les jeux de Shakespeare étaient bon marché, vous pouviez donc les acheter, mais un folio a coûté une livre, ce qui était une somme d'argent incroyable à l'époque.

L'un de mes écrivains préférés est Michel de Montaigne. Ma femme m'a donné une belle édition du XVIIe siècle des essais de Montaigne traduit par John Florio. C'est probablement ma possession la plus précieuse.

Mon père qui, dans ce cas, était un conteur obsessionnel de longue date, et par une astuce très particulière de celle de mon père. Mon père raconterait une très, très longue histoire, et la ligne de punch serait en yiddish.

J'ai beaucoup de choses qui ne sont pas si vieilles que j'apprécie, comme une copie de "Howl" d'Allen Ginsberg, qu'il a signé pour moi.

Une étreinte d'une ampleur comparable de beauté et de plaisir - une étreinte qui s'étend en quelque sorte à la mort aussi bien qu'à la vie, à la dissolution aussi bien qu'à la création - caractérise les réflexions agitées de Montaigne sur la matière en mouvement, la chronique de Cervantès sur son chevalier fou, la description de la peau écorchée par Michel-Ange, Les esquisses de tourbillons de Léonard, l'attention aimante du Caravage à la plante des pieds sale du Christ.

Je crois que c'est toute une vie de travail de la part de Shakespeare qui lui a permis de faire ce qu'il a fait. Mais la question est de savoir comment expliquer toute cette vie de manière à la rendre accessible et à notre disposition, pour moi.

Je pense que l'écriture de la littérature devrait faire du plaisir. De quoi d'autre devrait-il être? Ce n'est pas la physique nucléaire. Il doit en fait donner du plaisir ou cela ne vaut rien.

La première et peut-être l'exigence la plus importante pour une performance d'écriture réussie - et l'écriture est une performance, comme chanter un aria ou danser un gabarit - est de comprendre la nature de l'occasion.

Ce qui compte ici, ce sont les œuvres - enfin sans eux, sa vie serait sans intérêt. Ce qui compte, c'est-à-dire, ce sont les choses étonnantes qu'il a laissées. Si nous pouvons obtenir la vie par rapport aux œuvres, cela peut décoller.

En bref, il est devenu possible - jamais facile, mais possible - dans la phrase du poète Auden pour trouver suffisamment le monde mortel.

Je crois que rien ne vient de rien, même à Shakespeare. Je voulais savoir où il a obtenu la question avec laquelle il travaillait et ce qu'il a fait avec cette question.

L'art pénètre toujours les fissures particulières de la vie psychique.

@stephenGreenblatt