Max Beckmann est un peintre et dessinateur allemand, né le 12 février 1884 à Leipzig et mort le 27 décembre 1950 à New York.

La couleur, comme l'expression étrange et magnifique du spectre impénétrable de l'éternité, est belle et importante pour moi en tant que peintre; Je l'utilise pour enrichir la toile et sonder plus profondément dans l'objet. La couleur a également décidé, dans une certaine mesure, mes perspectives spirituelles, mais elle est subordonnée à la vie, et surtout au traitement de la forme. Trop accent sur la couleur au détriment de la forme et de l'espace ferait une double manifestation de lui-même sur la toile, et cela ferait la vérification des travaux artisanaux.

C'est, bien sûr, un luxe pour créer de l'art et, en plus, pour insister pour exprimer sa propre opinion artistique. Rien n'est plus luxueux que cela. C'est un jeu et un bon jeu, du moins pour moi; L'un des rares jeux qui rendent la vie, difficile et déprimant comme c'est parfois un peu plus intéressant.

Mes chiffres vont et viennent, suggérés par la fortune ou le malheur. J'essaye de les réparer désactivés de leur qualité accidentelle apparente.

L'amour au sens animal est une maladie, mais une nécessité que l'on doit surmonter.

Un de mes problèmes est de trouver le soi.

Lorsque des événements spirituels, métaphysiques, matériels ou immatériels entrent dans ma vie, je ne peux les réparer que par la peinture.

Je crois que la raison pour laquelle j'aime tant peindre est qu'elle oblige à être objective. Il n'y a rien que je déteste plus que la sentimentalité.

Je cherche le pont qui se penche du visible à l'invisible à travers la réalité.

Le monde est plutôt abattu en pièces [Fin de la Seconde Guerre mondiale - 1945], mais les spectateurs sortent de leurs grottes et prétendent être redevenus des humains normaux et coutumiers qui se demandent pardon au lieu de se manger ou de se sucer le sang de l'autre les uns des autres . La folie divertissante de la guerre s'évapore, l'ennui distingué s'assoit à nouveau sur les vieilles chaises remboursées dignes ... puis-je signaler sur moi-même que j'ai eu un temps vraiment grotesque, un rasage avec du travail, des persécutions nazies, des bombes, une faim, et encore une fois Et encore un travail - malgré tout [a. o en utilisant ses draps comme toile pour les nouvelles peintures].

Toutes les choses importantes dans l'art sont toujours originaires du sentiment le plus profond du mystère de l'être.

La peinture est une chose très difficile. Il absorbe l'homme entier, le corps et l'âme, j'ai donc passé aveuglément beaucoup de choses qui appartiennent à la vie réelle et politique.

Je n'ai jamais, Dieu ou quoi que ce soit, je me suis prosterné pour être célèbre, mais je serpentais à travers tous les égouts du monde, à travers toutes les dégradations et humiliations, afin de peindre. Je dois faire ça. Jusqu'à la dernière baisse, chaque vision qui existe dans mon être doit être purgé; alors ce sera un plaisir pour moi d'être débarrassé de cette maudite torture

Je ne pleure pas: je déteste les larmes, car ce sont un signe d'esclavage.

La politique est une affaire subordonnée; Sa forme d'apparence change constamment en fonction des besoins des masses, de la même manière que les cocottes s'adaptent aux besoins des hommes en se transformant et en se masquant. Pour cette raison, ce n'est pas fondamental. Il s'agit de ce qui perdure, de ce qui est unique, de ce qui est dans le flux d'illusions - ce qui est éliminé du fonctionnement des ombres.

En tant que peintre, maudit ou béni d'une sensualité terrible et vitale, je dois chercher la sagesse avec mes yeux. Je le répète, avec mes yeux, car rien n'est plus ridicule ou hors de propos qu'une « conception philosophique peinte purement intellectuellement sans que la terrible fureur des sens saisisse chaque forme visible de la beauté et de la laideur.

Les lois de l'art sont éternelles et ne changent pas du tout, car les lois morales ne changent pas dans les êtres humains.

Ce qui compte, c'est un véritable amour pour les choses du monde à l'extérieur de nous et pour les secrets profonds en nous.

Souvent, très souvent, je suis seul. Mon studio à Amsterdam, (Beckmann a vécu dans le centre d'Amsterdam pendant la Seconde Guerre mondiale.) Un énorme vieux cellier de tabac est à nouveau rempli de mon imagination avec des figures de l'ancien et du nouveau, comme un océan émue par Storm and Sun and Sun et toujours présent dans mes pensées. Ensuite, les formes deviennent des êtres et me semblent compréhensibles dans le grand vide et l'incertitude de l'espace que j'appelle Dieu.

Une chose est sûre - nous devons transformer le monde tridimensionnel des objets en un monde bidimensionnel de la toile .. .. pour transformer trois en deux dimensions est pour moi une expérience pleine de magie dans laquelle j'envisage un instant Cette quatrième dimension que mon être est à la recherche.

L'espace et l'espace à nouveau, est la divinité infinie qui nous entoure et dans laquelle nous sommes nous-mêmes contenus.

La hauteur, la largeur et la profondeur sont les trois phénomènes que je dois transférer dans un plan pour former la surface abstraite de l'image, et donc pour me protéger de l'infini de l'espace.

Le plus grand mystère de tous est la réalité.

J'ai à peine besoin de résumer les choses, car chaque objet est déjà suffisamment irréel, donc irréel que je ne peux que le rendre réel qu'en peinture.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Beckmann

@maxBeckmann