Maurice Toesca, né le 25 mai 1904 à Confolens et mort le 27 janvier 1998 à Asnières-sur-Seine, est un écrivain et journaliste français.

L'homme est un animal assez effrayant pour faire fuir ou se terrer les autres bêtes à son approche.

Il y a dans la mélancolie assez de poison pour tuer un homme.

En dehors de l'amour, un homme ne vit pas : il s'agite.

La génération formée à l'école des notions scientifiques va à la rencontre de la plus forte déception qui soit : celle de la vanité du savoir.

Quand on n'a pas la force, il faut avoir la ruse, arme de l'intelligence.

Se suicider, c'est peut-être vouloir se donner une réponse à des questions qui n'en comportent pas.

Les petits vices font les grands plaisirs.

Les petites guerres locales font la grande paix mondiale.

Quand le coeur n'y est pas, les sens exigent un renouvellement perpétuel des plaisirs.

Les parents ne découvrent que très tard - trop tard parfois, hélas ! - qu'il est difficile de se faire aimer par leurs enfants.

Le bonheur n'existe pas, si l'on n'en a pas la conscience claire.

Il y a un silence du corps et de l'âme : c'est la condition du bien-être.

Les souffrances sont beaucoup plus réelles que les illusions de nos songes.

En dehors de l'amour, un homme ne vit pas : il s'agite. On confond souvent les deux choses. L'agitation procure aussi des sensations agréables, mais ce ne saurait être que des plaisirs de remplacement.

La différence entre les partisans de la peine de mort et ses adversaires réside dans le fait que les premiers s'identifient d'instinct aux victimes, et les seconds aux assassins.

On a toujours assez d'humilité pour supporter sa propre réussite.

La civilisation se mesurera aux mois de vacances que les travailleurs arracheront aux patrons.

Il n'est pas bon de songer à l'avenir tant que le présent offre encore son plaisir.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Toesca

@mauriceToesca