Martin John Rees, baron de Ludlow, né le 23 juin 1942 à York, est un scientifique britannique professeur d'astronomie.

Les scientifiques qui attaquent la religion dominante, plutôt que de rechercher une coexistence pacifique avec elle, endommage la science et affaiblir également la lutte contre le fondamentalisme.

L'un des premiers actes du président Obama a été de donner un coup de pouce massif à la communauté scientifique américaine.

La concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère est mesurée. C'est non controversé. Ça monte. Nous savons que cela a tendance à réchauffer l'atmosphère et nous devons nous inquiéter.

Au début, il n'y avait que des probabilités. L'univers ne pouvait naître que si quelqu'un l'observait. Peu importe que les observateurs aient révélé plusieurs milliards d'années plus tard. L'univers existe parce que nous en sommes conscients.

Les images de la biosphère délicate de la Terre, contrastant avec le paysage lunaire stérile où les astronautes ont quitté leurs traces, sont devenus emblématiques pour les écologistes: il peut en effet s'agir de l'héritage le plus durable du programme Apollo.

Les scientifiques ont sûrement une responsabilité particulière. Ce sont leurs idées qui constituent la base des nouvelles technologies. Ils ne devraient pas être indifférents aux fruits de leurs idées. Ils devraient renoncer à des expériences risquées ou contraires à l'éthique.

Le cas pratique de la lumière spatiale habitée devient de plus en plus consacré à chaque avancée dans les robots et la miniaturisation - en effet, en tant que scientifique ou homme pratique, je vois peu de but dans l'envoi des gens dans l'espace. Mais en tant qu'être humain, je suis un passionné pour les missions habitées.

Il devient clair que, dans un sens, le cosmos fournit le seul laboratoire où des conditions suffisamment extrêmes sont jamais réalisées pour tester de nouvelles idées sur la physique des particules. Les énergies du Big Bang étaient bien plus élevées que nous ne pouvons le réaliser sur Terre. Donc, en examinant les preuves du Big Bang, et en étudiant des choses comme les étoiles à neutrons, nous apprenons en fait quelque chose sur la physique fondamentale.

Le défi «Clean Energy» mérite un engagement semblable au projet Manhattan ou à l'atterrissage d'Apollo Moon.

Nous sommes des «déchets nucléaires» du carburant qui fait briller les étoiles; En effet, chacun de nous contient des atomes dont la provenance remonte à des milliers d'étoiles différentes réparties à travers notre Voie lactée.

L'écriture générale sur la science, même si nous le faisons mal, nous aide à voir notre travail en perspective et à élargir notre vision.

La plupart des scientifiques praticiens se concentrent sur des problèmes «de la taille d'une bouchée» qui sont opportuns et traitables. Le risque professionnel est alors de perdre de vue la vue d'ensemble.

Je n'ai pas de croyance religieuse moi-même, mais je ne pense pas que nous devrions nous battre à ce sujet. En particulier, je pense que nous ne devrions pas déchets des chefs religieux modérés comme l'archevêque de Canterbury parce que je pense que nous convenons tous que l'extrême fondamentalisme est une menace, et nous avons besoin de tous les alliés que nous pouvons rassembler.

Le vol spatial habité a perdu son glamour - c'est compréhensible, car il ne semble guère inspirant, 40 ans après Apollo, pour les astronautes simplement pour faire le tour de la terre dans la navette spatiale et la Station spatiale internationale.

En effet, le ciel nocturne fait partie de notre environnement qui a été commun à toutes les cultures de l'histoire humaine. Tous ont regardé le «coffre-fort» et l'ont interprété à leur manière.

Je ne suis pas moi-même religieux mais je n'ai aucun souhait d'insulter ou de dénigrer ceux qui le sont.

Il est important que tout le monde réalise à quel point les scientifiques ne savent toujours pas.

Les problèmes liés à la santé et à la durabilité mondiales doivent rester à l'ordre du jour si nous voulons faire face à une population vieillissante et toujours croissante, avec une pression croissante sur les ressources et à l'augmentation des températures mondiales. Les risques et les dangers doivent être évalués puis confrontés.

Nous pouvons retracer les choses aux étapes précédentes du Big Bang, mais nous ne savons toujours pas ce qui a frappé et pourquoi il a frappé. C'est un défi pour la science du 21e siècle.

En effet, les évolutionnistes ne s'entendent pas sur la façon dont notre propre biosphère aurait pu se développer si des imprévus tels que des effets sur glace et des impacts de météorite s'étaient produits différemment.

Ce ne seront pas des humains qui regardent la disparition du soleil, dans six milliards d'années. Toutes les créatures qui existent alors seront aussi différentes de nous que nous sommes des bactéries ou des amibes.

La science n'est pas seulement pour les scientifiques - ce n'est pas seulement une formation pour les carrières.

Ironiquement, ce n'est que lorsque la catastrophe frappe que la navette fait les gros titres. Ses vols de routine ont suscité moins d'intérêt médiatique que les sondes sans pilote vers les planètes ou les images du télescope Hubble. Le sort de Columbia (comme celui de Challenger en 1986) nous a rappelé que l'espace est toujours un environnement dangereux.

Si vous prenez 10 000 personnes au hasard, 9 999 ont quelque chose en commun: leurs intérêts dans les affaires se trouvent sur ou près de la surface de la Terre. L'étrange est un astronome, et je fais partie de cette race étrange.

Des expériences qui s'écrasent des atomes pourraient commencer une réaction en chaîne qui érode tout sur Terre.

Il serait triste que l'expertise accumulée au cours des 40 années des programmes habitées américaines et russes soit autorisée à se dissiper. Mais abandonner la navette et s'engager dans de nouveaux véhicules de lancement et des systèmes de propulsion, est en fait une condition préalable à un programme habité dynamique.

Le point important est que lorsque les gens parlent d'une augmentation moyenne de la température de deux, trois ou quatre degrés, c'est une sorte de moyenne mondiale qui est vraiment une signature d'un changement à grande échelle dans les modèles climatiques.

Je soutiendrais la coexistence pacifique entre la religion et la science parce qu'ils concernent différents domaines. Quiconque prend la théologie au sérieux sait qu'il ne s'agit pas de l'utiliser pour expliquer les choses dont les scientifiques sont mystifiés.

L'espace et le temps peuvent avoir une structure aussi complexe que la faune d'un écosystème riche, mais à une échelle beaucoup plus grande que l'horizon de nos observations.

La nature du fondement de l'espace et du temps et de l'unification du cosmos et du quantum figurent sûrement parmi les grandes «frontières ouvertes» de la science. Ce sont des parties de la carte intellectuelle où nous tâtons encore pour la vérité - où, à la manière des anciens cartographes, nous devons toujours inscrire «ici être des dragons».

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@martinRees