Être une femme, vraiment, entièrement, est d'être toutes les femmes. Tendez un jardin et vous n'efforcerez des mondes.

Toute bonne écriture se construit une bonne ligne à la fois. Vous construisez un roman de la même manière que vous construisez une pyramide. Un mot, une pierre à la fois, sous la pleine lune pendant que les doigts saignent.

Je sais que la Californie n'est pas une vraie destination. Vous ne pouvez pas y arriver depuis le New Jersey, pas simplement en suivant une ligne tracée sur une carte. Le processus d'arrivée est plus subtil et complexe. Cela implique des actes de contrition. Vous devez apaiser les dieux. Vous devez trouver de nouvelles formes de pénitence. Vous devez tatouer vos enfants et regarder la merveille. Il s'agit de conjurer et d'éveiller et d'intuitions que vous souhaiteriez que vous n'ayez jamais eu.

L'écriture est comme la chasse. Il y a des après-midi brutalement froids sans rien en vue, seulement le vent et votre cœur brisé. Puis le moment où vous amorcez quelque chose de grand. L'ensemble du processus est au-delà de l'ivresse.

Malheureusement, plus la société est chaotique, plus le désir d'art conservateur et non conflictuel.

Dans les pays communistes, vous exécutez vos poètes. Dans le monde libre, les poètes s'exécutent.

Tous mes amis sont des artistes, donc je suis habitué à l'agonie collective comme mode.

L'écriture consiste à faire quelque chose de très proche de l'os. Il s'agit de vous choquer. Quand j'écris, j'aime me faire pleurer, rire - j'aime me donner une expérience. Je vois beaucoup d'écriture là-bas qui est très sûre. Mais si vous ne vous effrayez pas, pourquoi pensez-vous que vous effrayeriez quelqu'un d'autre? Si vous n'arrivez pas à une révélation sur votre place dans l'univers, pourquoi penseriez-vous que quelqu'un d'autre le ferait?

Les femmes ont attendu des millions d'années, de plus en plus séparées comme une autre espèce, avec des visions et des priorités, aucun mot-homme, aucune mesure d'homme ne peut comprendre.

Il y a un préjugé bizarre qui existe dans l'establishment de l'édition de New York selon lequel tout travail en dehors de la zone des trois États est effectué par des chimpanzés formés, que la géographie dépasse la sensibilité. Il y a une idée que toute l'écriture de Los Angeles concerne l'industrie du cinéma, qu'elle est vulgaire, superficielle et banale.

Chaque fois que je me perds dans un roman, je lève juste un poème. Ce qu'il fait, c'est évaser, et c'est tellement illuminé que je suis capable de voir où aller. J'écris entre ces illuminations.

La musique de flûte péruvienne est. . . cool. Dans cette musique, ils n'ont pas encore inventé la révolution industrielle qui conduit à une ponctualité excessive ou à l'expérience ratée qu'ils appellent la famille nucléaire. Ceci est la musique d'éléments, intacsée, sans reproduction.

Vous ne quittez pas seulement Los Angeles. Un tel départ nécessite une intervention magique. Vous ne pouvez pas simplement acheter un billet pour une autre destination. Vous devez disparaître.

Je trouve des femmes en tant qu'écrivains et comme des personnages opèrent dans des limites étroites. Ils héritent d'une sorte de ghetto de l'âme. J'essaye d'agrandir le spectre.

Je croyais à la conception immaculée et à la combustion spontanée. Je croyais aux extraterrestres de l'espace et des vampires, de la prophétie et de la résurrection des morts. J'ai eu Deja vu plusieurs fois par jour. J'avais treize ans.

Comme je traîne des faisceaux de vieux vêtements? Je porte des artefacts qui respirent le feu. Je parle d'une langue de fumée. Ce sont des créatures tridimensionnelles qui peuvent s'accoupler. Je ne les laisserais plus à côté du sentier que je ne le ferais. Je les porterai jusqu'à ce que quelqu'un amputant mes bras.

Les critiques masculins et les hommes de l'industrie de l'édition veulent de leurs femmes écrivains ce qu'ils veulent de leurs femmes. Je suis intéressé à présenter des personnages plus difficiles, menaçants, compliqués et imprévisibles.

Tomber amoureux des paysages est ce que font les femmes de L.A. Cela n'implique pas nécessairement des fiançailles ou du mariage.

Les femmes sont définies par leur biographie et les hommes sont sacro-sacrosés de leur biographie.

J'écris beaucoup par son. Un son m'amène à un autre. Ces sons ne sont pas aléatoires; Ils ont leur propre logique.

J'ai écrit des livres comme actes de découverte: des choses que je dois savoir et que je dois toucher. Et c'est un travail très dangereux de faire face aux éléments internes les plus toxiques ... Je me sens comme Madame Curie sur mon ordinateur. J'ai l'impression que je devrais être hémorragie de mes yeux et de mes oreilles.

Je savais qu'un de mes livres était terminé lorsque j'étais en soins intensifs.

Je suis maniaque-dépressif, techniquement bipolaire II avec de nombreuses caractéristiques limites.

Le simple fait d'être dans une pièce avec moi-même est presque plus de stimulation que je ne peux supporter.

@kateBraverman