Joshua Oppenheimer, né le 23 septembre 1974 à Austin (Texas), est un écrivain et réalisateur américaino-britannique, auteur de documentaires engagés.

Je crois vraiment que le passé est hors de notre portée et ce qui est essentiel dans le passé, c'est quelque chose de indicible.

Le cinéma est, bien sûr, le grand médium de narration de la modernité.

Comme tout l'art, le film non fictionnel devrait inviter, séduire ou nous forcer à affronter les aspects les plus difficiles, effrayants ou mystérieux de ce que signifie être humain.

Une fois que vous reconnaissez que tous les documentaires sont des performances, ce n'est pas une question de «si» ils devraient être des performances. Ce sont des performances, et ils sont précisément là où les gens jouent eux-mêmes.

Je reçois toujours des menaces de mort très régulières qui me rendent impossible de retourner en Indonésie. Je pense que je pourrais entrer, mais je ne pense pas que je pourrais retirer.

Pour le dire grossièrement, «l'acte de tuer» s'ouvrira de l'espace pour le film plus délicat, «Le look du silence», pour faire son travail.

Se réveiller de tout rêve de fièvre, on conserve, surtout, des impressions saisies en mémoire.

Je pense que c'est notre obligation en tant que cinéastes, en tant que personnes qui enquêtent sur le monde, de créer la réalité qui est la plus perspicace pour les problèmes à accomplir. Voici les êtres humains, comme nous, qui se vantent des atrocités qui devraient être inimaginables.

J'ai un passeport britannique et américain.

Dans notre société de production, le plat de marque - et cela semble particulièrement révoltant - est le hareng mariné au curry.

Personne n'oublie la présence de la caméra, peu importe combien de temps il est là.

Si vous reconnaissez que le tournage est une occasion où les gens expriment des choses qu'ils pourraient ne pas exprimer autrement, cela offre une analyse beaucoup plus perspicace des raisons pour lesquelles des documentaires - même de la variété Fly-on-the Wall - sont puissants.

Je suis un grand admirateur de S21, et j'aime vraiment aussi le travail de Rithy Panh en général.

Denial, panique, menaces, colère - ce sont des réponses très humaines au sentiment de culpabilité.

Mon premier souvenir du cinéma est ma mère qui m'emmène voir «Silkwood», qui est un dénonciateur dans une centrale nucléaire.

Le régime militaire en Indonésie s'est officiellement pris fin en 1998, mais l'armée reste au-dessus de la loi.

Il y a des cinéastes indonésiens engagés qui sont des partisans engagés de «l'acte de meurtre».

J'avais travaillé avec une communauté de survivants qui avaient perdu leurs proches et que j'avais trop peur d'en parler.

La fonction du journalisme est, principalement, de découvrir de nouvelles informations vitales dans l'intérêt public et de mettre ces informations dans un contexte afin que nous puissions l'utiliser pour améliorer la condition humaine.

Je n'aime pas manger quand je regarde des films parce que ça me distrait. Tout ce qui est croquant ou en wrapper est terrible.

Les films ne peuvent pas changer la société; Ils peuvent simplement ouvrir l'espace pour la discussion qui peut conduire à un changement social et peut commencer de nouvelles formes d'activisme social.

Je crois que chaque fois que vous filmez quelqu'un, vous créez une réalité avec cette personne - que ce soit de la fiction ou de la non-fiction.

Après que les Néerlandais aient quitté l'Indonésie, après que les Indonésiens se soient échappés en 1945, les hommes libres n'étaient pas aussi largement utilisés, mais ils ont ensuite traversé une véritable Renaissance où la dictature militaire a pris le dessus.

Lorsque vous abordez quelqu'un en tant qu'être humain, vraiment et essayez d'être aussi ouvert que la sécurité le permet, certaines des plus grandes reconstitutions avec toute une armée de personnes paramilitaires participant, je ne pouvais pas dire mes sentiments ouvertement devant tout le monde, sans que ce soit dangereux pour mon équipage.

Je pense que l'indignation est agréable, et c'est agréable car c'est auto-justice.

Les gens créent l'illusion de l'acteur naturel, ce que je pense que la plupart des documentaristes font en partie à cause des orthodoxies du cinéma direct qui sont entrées en jeu dans les années 60. Ce moment de performance est une formidable occasion de rendre visible quelque chose jusqu'à présent, c'est ainsi que les gens veulent être vus. Comment se voient-ils? Quels sont les scripts, les fantasmes, les genres par lesquels ils s'imaginent? Comment la narration fait-elle partie de ce que nous sommes en tant qu'êtres humains? Nous ne nous tuerions pas en masse sans la narration. Nous ne pourrions pas vivre avec nous-mêmes.

J'essaie de comprendre comment nous disons des mensonges pour justifier ce que nous avons fait et quelles sont les conséquences de ces mensonges? Mais en fait, je reconnais aussi qu'en transformant l'empathie en pratique pendant de nombreuses années, en me tournant, en me forçant à séparer à un certain niveau l'humanité d'un être humain de ses actions et en reconnaissant que parfois, même les aspects moraux d'un L'être humain peut contribuer au comportement immoral.

Je suis allé chercher des modes de réalisation du mal pur, mais j'ai trouvé des gens ordinaires.

Je suis contre les divertissements d'évasion.

Le témoignage vient toujours de personnes qui sont en quelque sorte sans pouvoir.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joshua_Oppenheimer

@joshuaOppenheimer