James Gleick (né le 1er août 1954) est un journaliste américain spécialisé dans la vulgarisation scientifique. Ses livres, qui explorent les liens entre science et technologie, ont été plusieurs fois récompensés et la plupart ont été traduits dans plus de vingt langues.

L'alternative au doute est l'autorité, contre laquelle la science avait combattu pendant des siècles.

Voler était super. Vous devez penser rapidement. Vous devez développer une intuition sur la physique de l'air se déplaçant rapidement sur une surface.

Ni la technologie ni l'efficacité ne peuvent acquérir plus de temps pour vous, car le temps n'est pas une chose que vous avez perdue. Ce n'est pas une chose que vous ayez jamais eue.

Les conquérants vengeurs brûlent des livres comme si les âmes de l'ennemi y résident également.

L'intuition n'était pas seulement visuelle mais aussi auditive et kinesthésique. Ceux qui ont regardé Feynman dans des moments de concentration intense sont repartis avec un sentiment fort, voire troublant de la physicalité du processus, comme si son cerveau ne s'arrêtait pas avec la matière grise mais s'étendait à travers tous les muscles de son corps.

Chaque nouveau médium transforme la nature de la pensée humaine. À long terme, l'histoire est l'histoire de l'information qui prend conscience de lui-même.

Pour le physicien moderne, la réalité est le tout, passé et futur rejoint dans une seule histoire. La sensation de maintenant n'est que cela, une sensation et différente pour tout le monde. Au lieu d'une horloge maître, nous avons des horloges en multitudes.

Implicitement, la mission de nombreux scientifiques du XXe siècle - biologistes, neurologues, économistes - a été de décomposer leurs univers dans les atomes les plus simples qui obéiront aux règles scientifiques.

Il est rare de dire que tout est vrai «selon Google». Google est l'oracle de la redirection. Allez-y pour «Hamadryad» et cela vous indique Wikipedia. Ou le dictionnaire en ligne gratuit. Ou le site Web officiel de Hamadryad (c'est un groupe de rock aussi, ne le sauriez-vous pas).

Pour [Richard] Feynman, l'essence de l'imagination scientifique était une règle puissante et presque douloureuse. Ce que les scientifiques créent doivent correspondre à la réalité. Il doit correspondre à ce qui est déjà connu. La créativité scientifique est l'imagination dans une camisole de force.

Nous avons rencontré le diable de la surcharge d'informations et ses subalternes et ses subalternes, le virus informatique, le signal occupé, le lien mort et la présentation PowerPoint.

Les cellules d'un organisme sont des nœuds dans un réseau de communication richement lié, transmettant et réception, codage et décodage. L'évolution elle-même incarne un échange continu d'informations entre l'organisme et l'environnement.

Les humoristes utilisent Twitter pour raconter des blagues d'une manière intéressante. Il n'est pas nécessaire d'être profond, et il ne doit pas être tremblant, mais c'est transformateur.

Ce n'est pas la quantité de connaissances qui fait un cerveau. Ce n'est même pas la distribution des connaissances. C'est l'interconnexion.

Le chaos est devenu non seulement la théorie mais aussi la méthode, pas seulement un canon de croyances, mais aussi une façon de faire de la science.

La capacité d'écrire et de lire des livres est l'une des choses qui nous ont transformés en tant qu'espèce.

Vous savez, l'entropie est associée thermodynamiquement, dans les systèmes impliquant la chaleur, avec un trouble. Et d'une manière analogue, l'information est associée au trouble, qui semble paradoxal. Mais quand vous y réfléchissez, un peu d'informations est une surprise. Si vous saviez déjà ce que contenait le message, il n'y aurait pas de nouvelles informations.

Dans les années 1920, une génération avant l'arrivée de l'électronique à semi-conducteurs, on pourrait regarder les circuits et voir comment le flux d'électrons s'est écoulé. Les radios avaient des valves, comme si l'électricité était un liquide à détourner par la plomberie. En cliquant sur le bouton est venu un sifflement et un bourdonnement significatifs, juste au bord de l'audibilité.

Un bit, la plus petite unité d'information, la particule fondamentale de la théorie de l'information, est un choix, oui ou non, on ou off. C'est un choix que l'on peut incarner dans des circuits électriques, et c'est grâce à cela que nous disposons de toute cette informatique omniprésente.

Penser à la langue, tout en pensant à la langue, conduit à des puzzles et aux paradoxes.

Les romanciers sont dans le domaine de la construction de la conscience des mots, et c'est ce que nous faisons tous, bercez-vous. Le moi est une histoire que nous racontons.

Les dictionnaires de base n'appartiennent plus sur le papier; Le plus grand, le «Oxford English Dictionary», a été agilement refait dans le cyberespace, où il a doublé de taille et est devenu plus opportun et utilisable que jamais.

Dans sa forme la plus fondamentale, l'information est un choix binaire. En d'autres termes, un seul bit d'information est un choix oui ou non.

Scientifiquement, l'information est un choix - un choix oui ou pas. Dans un sens plus large, l'information est tout ce qui informe notre monde - l'écriture, la peinture, la musique, l'argent.

Lorsque les gens disent qu'Internet va nous faire tous les génies, cela a été dit sur le télégraphe. D'un autre côté, quand ils disent qu'Internet va nous rendre stupides, cela a également été dit sur le télégraphe.

Google est l'endroit où nous allons pour obtenir des réponses. Les gens allaient ailleurs ou, plus probablement, titubaient de ne pas savoir.

Il semble parfois que la réduction de l'entropie soit notre objectif quixotique dans cet univers.

Dans le cyberespace, les Wikipediens n'arrêtent jamais de se rassembler: c'est un travail continu de travail rond.

Il est important avec toute nouvelle technologie d'essayer de prêter une attention consciente à ce que les inconvénients pourraient être. Nous choisissons de plusieurs tâches. Parfois, nos choix ne sont pas les choix les plus sages, et nous les regrettons, mais ce sont nos choix. Je pense qu'il serait faux de penser qu'ils sont automatiquement mauvais.

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@jamesGleick