Edwige Danticat, née le 19 janvier 1969 à Port-au-Prince, est une romancière américaine d'origine haïtienne.
Parmi ses romans, on peut citer : La récolte douce des larmes ou Le briseur de rosée.

Il semblait des médias que l'on nous avait dit que tous les Haïtiens avaient le SIDA. À l'époque, je venais juste d'Haïti. J'avais douze ans, et le bâtiment dans lequel je vivais avait principalement des Haïtiens. Beaucoup de gens ont été licenciés de leur travail. À l'école, parfois en cours de gym, nous serions séparés parce que les enseignants étaient inquiets de ce qui se passerait si nous saignions. Il y avait donc vraiment cette discrimination intense.

Je pense qu'il est difficile pour un étranger de capturer la saveur d'une communauté et de toutes ses nuances, donc finalement les Haïtiens-Américains doivent commencer à partager des récits intimes de leurs histoires.

Quand je rencontre des gens pour la première fois, je mets toujours mes lunettes parce que j'ai l'impression que c'est un petit quelque chose en plus entre moi et eux. C'est comme le poème de Laurence Dunbar "Nous portons le masque".

De plus, les gens ne sont pas souvent conscients de la façon dont les politiques des États-Unis influencent ce qui se passe dans des endroits comme Haïti, El Salvador ou le Nicaragua. Ou en Colombie en ce moment.

En Haïti, vous aviez les Duvaliers depuis 29 ans et ils ont été très bien soutenus par les États-Unis.

Si une femme mérite d'être rappelée », a déclaré ma grand-mère,« il n'est pas nécessaire de faire sculpté son nom en lettres.

Il est difficile de dire ce que les gens feront avec le mot et comment ils le feront circuler, mais je pense que les conteurs et les histoires eux-mêmes seront toujours là.

Mes modèles étaient oraux, étaient des conteurs. Comme mes grands-mères et mes tantes. C'est vrai, beaucoup de gens dans ma vie n'étaient pas alphabétisés dans un sens formel, mais ce sont des conteurs. J'ai donc eu cette expérience de simplement regarder quelqu'un tourner une histoire sur le haut de sa tête. J'ai adoré ça.

Créez dangereusement, pour les personnes qui lisent dangereusement. ... Écrire, sachant en partie que peu importe à quel point vos paroles peuvent paraître triviales, un jour, quelque part, quelqu'un peut risquer sa vie pour les lire.

Le fonctionnement du cycle des médias, le fonctionnement des nouvelles et le fonctionnement de l'attention des gens sont que nous apprenons seulement que les gens existent en cas de crise.

Personne ne vous aimera plus que vous n'aimez votre douleur.

La fille qu'elle a dit, je ne vous ai pas dit cela parce que c'était une petite chose, mais les petites filles, elles laissent leur cœur à la maison quand ils sortent. Les cœurs sont si précieux. Ils ne veulent pas les perdre.

J'adore le processus de casser la colonne vertébrale pour la première fois et de s'enfoncer lentement dans un livre. Cela semblera bientôt démodé, j'en suis sûr, comme le temps des manuscrits illuminés.

Le plus grand cadeau que l'on peut offrir à un écrivain est le temps.

La vie est dure en Haïti en ce moment. Et le plus dur est que l'avenir ne réside pas avec une seule personne.

Ils disent que derrière les montagnes sont plus de montagnes.

Je pense qu'il est difficile d'écrire un livre sur le bonheur parce que la fiction nécessite des tensions et des complications.

Je suis très timide de parler pour le collectif. Je peux dire ce que je vois, je peux dire ce que j'ai entendu, je peux dire ce que je ressens, mais je ne peux pas parler pour - personne ne peut parler pour - 10 millions de personnes, et ça en retire quelque chose si vous Faites-vous leur voix.

Les personnes qui veulent des informations alternatives doivent essayer si fort de la trouver.

Tout ce que tout le monde peut espérer, c'est juste un tout petit peu d'amour, comme une goutte dans une tasse si vous pouvez l'obtenir, ou une chute d'eau, une inondation, si vous pouvez l'obtenir aussi.

Quelqu'un a dit que les nations avaient des intérêts, ils n'ont pas d'amis et vous le voyez à maintes reprises dans la politique américaine.

C'est intéressant de voir des gens surmonter les choses. Parce que si vous ne l'avez pas surmonté, vous ne l'écririez pas.

Pour la majorité des gens, c'est un endroit difficile à vivre. C'est une réalité que nous ne pouvons pas ignorer. Mais il y a aussi une grande beauté.

L'amour est comme la pluie. Il vient parfois dans une bruine. Ensuite, il commence à couler et si vous ne faites pas attention, cela vous noie.

L'art est un luxe mais aussi une nécessité.

Plus vous avez de pratique, moins l'écriture est stressante.

Là [Haïti] était également des leaders comme Jean-Jacques Dessalines, dont la devise était «Coupez la tête, brûlez leurs maisons».

Les gens ne m'ont pas choisi. Je parle avec une seule voix qui peut faire écho à d'autres personnes, mais je fais partie d'un groupe de personnes. Cela ne vous distancierait pas d'une communauté, ce qui permet également à l'espace pour que les autres parlent d'eux-mêmes.

Et le fait qu'Haïti a été occupée pendant 19 ans par les États-Unis, de 1915 à 1934.

J'espère être un bon modèle pour mes filles.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Edwidge_Danticat

@edwidgeDanticat