Douglas Kennedy, né le 1er janvier 1955 à New York, est un écrivain américain qui décrit de manière très acerbe certains aspects des États-Unis. Il dénonce notamment leur puritanisme.

Le succès est un placage très fragile. Je me méfie des gens qui embrassent la célébrité. Il ruine les gens.

Il y a eu des moments où je me sentais sérieusement désarticulé; Quand j'étais convaincu que je ne me remettrais jamais, jamais ce qui s'était passé, alors qu'il était absolument clair pour moi que la vie à partir de ce moment serait une agonie constante.

L'un des grands problèmes de l'agnostique, c'est que quand quelque chose de terrible lui tombe dessus, à lui ou à quelqu'un de proche, il n'a même pas le recours de mettre ça sur le compte de la volonté divine.

On finit toujours par tout regretter. C'est l'essence de ce qu'on appelle la condition humaine. « J'aurais pu mais je ne l'ai pas fait », « je voulais mais me le suis interdit »On en revient toujours à ça.

N'est-ce pas extraordinaire, cette capacité que nous avons à nous persuader qu'une relation que nous savons pourtant condamnée pourra, comme par magie, s'améliorer ?

Il ne faut jamais sous-estimer l'influence du hasard sur l'existence de tout être. Se trouver à un certain endroit, à une certaine date à une certaine heure peut bouleverser la trajectoire d'un individu.

La seule fois où vous devenez vraiment un adulte, c'est quand vous pardonnez enfin à vos parents d'être aussi imparfaits que tout le monde.

La vie m'avait appris que si l'on n'attend rien tout devient une surprise.

La vie est ainsi : des réserves de malheur inépuisables et des mines de félicité qu'il suffit d'explorer.

De Graham Greene, j'ai appris à être un écrivain accessible qui est aux prises avec nos doutes en tant qu'individus sensibles.

La curiosité intellectuelle est l'un des principaux moteurs de la vie.

Nous pouvons rarement dire aux autres ce que nous pensons vraiment à leur sujet - non seulement parce que cela les blesserait, mais aussi parce que cela se blesserait.

Etonnant de constater que la vie n'est qu'une longue suite d'accumulations, la recherche permanente de moyens de combler l'espace, d'occuper le temps.

Je veux être un romancier populaire qui est également sérieux, ou un romancier sérieux qui est également très accessible.

Ah, comme nous sommes tous prisonniers de notre passé ! Pourquoi n'arrivons-nous jamais à nous libérer réellement du fardeau que nous transportons, de sorte que celui-ci finit par gouverner notre existence ?

On peut être l'architecte de ses propres prisons, ou pas.

L'arrogance n'est souvent qu'un masque posé sur le désespoir.

Les mots comptent, les mots ont une importation.

Mais ce que nous ne pouvons jamais faire, c'est changer l'histoire qui a fait de nous ce que nous sommes. C'est une histoire complètement dictée par l'accumulation de complexités de collecteur de la vie - sa capacité d'étonnement et d'horreur, pour la sanguinité et le désespoir, pour la lumière pellucide et l'obscurité la plus profonde. Nous sommes ce qui nous est arrivé.

C'est simple : chaque fois qu'on a l'impression de savoir précisément ce que l'on attend de l'existence, quelqu'un surgit et bouleverse toutes vos certitudes.

Il y a des moments de l'existence où il est préférable de ne pas se confronter à la réalité, de renoncer à la lucidité tant l'une et l'autre sont cruelles.

Il y a beaucoup à dire pour la solitude.

Certaines expériences nous transforment si profondément qu'elles demeurent à jamais avec nous, et nous ne pouvons pas vraiment refermer la porte sur ce qui nous hante.

Je suis connu pour écrire sur le métro à Londres et dans le métro à New York. J'ai deux ou trois cafés à Paris dans lesquels je vais. Je trouve un coin avec une petite teinte et je peux travailler.

La tragédie est l'un des prix plus importants que nous payons pour être en vie. Personne ne contourne jamais la tragédie. Il est toujours là, nous ombrant.

Ce n'est pas l'humanité que je fuis, c'est la foule.

Nous sommes tous obnubilés par le désir d'arranger les choses, au point de nous persuader que nous sommes capables de rectifier le cours de la vie. "Jeter des ponts", "tendre la main", "arrondir les angles".

S'il y a un thème permanent dans «La poursuite du bonheur», c'est l'idée que vous entrez dans le monde déjà façonné par les histoires passées des autres.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Douglas_Kennedy

@douglasKennedy