Colum McCann (né le 28 février 1965 à Dublin) est un écrivain irlandais. Après avoir été journaliste, il commence à écrire des romans en 1995 et accède à la notoriété avec Et que le vaste monde poursuive sa course folle (Let The Great World Spin, 2009) primé à de nombreuses occasions. Il vit à New York où il enseigne l'écriture créative.

Les gens pensent qu'ils connaissent le mystère de vivre dans votre peau. Ils ne le font pas. Il n'y a personne qui ne connaît que la personne qui le transporte autour de lui-même.

Il y a de moins en moins de Juifs en Irlande, mais nous avons toujours l'un des personnages juifs les plus célèbres de l'histoire littéraire, bien sûr, dans Leopold Bloom.

Je m'assois là en réfléchissant à la quantité de courage qu'il faut pour vivre une vie ordinaire.

Une grande partie de son temps passé comme ceci: imaginer des choses à dire et ne jamais les dire.

Le romancier américain contemporain profite d'une manière à être ignorée. Cela vous rend plus en colère et vous donne envie d'aller dans tous ces endroits où vous ne devriez pas.

D'une certaine manière, les romanciers deviennent des historiens non reconnus, parce que nous parlons de petits moments anonymes minuscules, qui ne seront pas nécessairement entrés dans les livres d'histoire.

Je leur ai donné toute la vérité et aucune de l'honnêteté.

Elle a toujours pensé que l'une des beautés de New York est que vous pouvez être de n'importe où et en quelques instants d'atterrissage, c'est le vôtre.

Chaque homme avec son propre vice particulier. Sa volonté berce à peine le paradis ou l'enfer.

Je pense que c'est notre travail, en tant qu'écrivains, d'être épique. Épique et minuscule à la fois. Si vous allez être un écrivain de fiction, pourquoi ne pas prendre quelque chose qui signifie quelque chose. Ce faisant, vous devez comprendre que dans cette structure épique, c'est la petite histoire qui est peut-être plus importante.

On ne peut regarder un homme sans voir l'humanité entière. L'injustice dont on accable un seul ne peut que frapper les autres.

Pourtant, elle aime les complications. Elle souhaite pouvoir se tourner et dire: j'aime les gens qui me déséquilibrent.

L'essence de l'intelligence était de savoir quand ou si, pour exposer même le besoin profond du cœur de l'enseignement.

De plus en plus, je me considère comme un chef d'orchestre étrange et solitaire, présenté à un groupe de musiciens très dynamiques qui se trouvent être mes personnages, et je ne sais pas comment ils vont jouer ensemble, et je n'ai certainement aucune idée de la façon dont je vais pour leur mettre des manières.

La mémoire a un backspin lourd, mais il est toujours impossible d'atterrir exactement là où nous avons décollé.

Le monde tourne. Nous trébuchons. C'est assez.

Il se sentait un instant non créé. Un autre type de réveil.

Cela ne m'est jamais venu à l'esprit auparavant, mais tout à New York est construit sur une autre chose, rien n'est entièrement seul, chaque chose aussi étrange que la précédente, et connectée.

Il y a des rochers suffisamment profonds dans cette terre que, quelle que soit la rupture, ils ne verront jamais la surface. Il y a, je pense, une peur de l'amour. Il y a une peur de l'amour.

Vous ne pouvez lire aucune image du World Trade Center sans penser au 11 septembre.

Parfois, dans la vie, rien ne se passe. Mais, parfois, rien ne se passe magnifiquement.

La nouvelle est un univers implosant. Il a toute la ébullition de l'énergie à l'intérieur. Un roman a des éclats d'obus partout. Vous pouvez avoir une erreur dans un roman. Une nouvelle doit être parfaite.

Pourquoi racontons-nous des histoires ? Nous le faisons, car, assommés par la réalité, nous sommes dans la nécessité de créer ce qui lui manque.
Les récits, la poésie inventent des lendemains.

Le travail de l'écrivain est de regarder où il est maintenant et de faire une sorte de sens émotionnel, non seulement pour ce moment, mais pour les années à venir.

Et je pense soudain, alors que je regarde à travers la table, que ce sont les jours comme ils le seront. C'est l'avenir tel que nous le voyons. L'emboublier et le statique. La confiance et le doute.

Il n'aimait pas tellement ça quand il est venu pour la première fois - toutes les ordures et la ruée - mais ça grandissait sur lui, ce n'était pas à moitié mauvais. Venir à la ville, c'était comme entrer dans un tunnel, a-t-il dit, et constater à votre grande surprise que la lumière à la fin n'avait pas d'importance; Parfois, en fait, le tunnel rendait la lumière tolérable.

Les étoiles comme des clous dans le ciel - ôtez-en quelques uns et le noir s'effondrait.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Colum_McCann

@columMccann