Abi Morgan, née en 1968 est une scénariste et dramaturge britannique.

La Dame de fer" n'est pas un biopic. Phyllida Lloyd et Meryl Streep l'ont qualifié de "Roi Lear pour les filles".

Je ne sais jamais si je suis le constructeur ou l'architecte. Le rôle change tout le temps. Mais ce que je suis venu pour conclure, c'est que le script est la muse.

Quand les gens me disent: "Tu es si prolifique!" C'est, comme non, je suis tout à fait désespéré avec de l'argent.

J'écris un scénario réel assez rapidement - un brouillon me prendra deux semaines - mais j'écris beaucoup de brouillons. Ma grande chose est que je ne relu pas. Quand j'écris, je ne relue jamais en retour. Je vais l'envoyer, car si je relu, cela me paralysera.

L'écriture de comédie est une superpuissance.

Je fais livrer le «gardien» tous les jours et je le lis très rapidement. Je l'aime pour les critiques de télévision et de théâtre et parce qu'elle est très accessible. Le week-end, je reçois «l'observateur» parce que j'aime le complément alimentaire, la nourriture de l'observateur mensuellement et la section de style. Et je ne peux pas résister aux nouvelles du monde.

Le chaos est mon habitat naturel. J'écris sur les situations chaotiques et sur les gens qui se retrouvent à travers le chaos, l'espoir que vous pourrez trouver votre chemin.

Je regarde définitivement les gens. Je vois souvent des photos de moi avec mes enfants: je suis toujours en arrière-plan avec ma bouche grande ouverte, à la recherche ailleurs.

Je pense que le cinéma et la télévision - en particulier le cinéma - vous êtes très isolé en tant qu'écrivain. Si vous avez de la chance, vous avez une bonne relation avec le réalisateur. Ensuite, vous faites ce développement et venez sur le plateau et faites partie de quelque chose. Mais finalement, votre travail est en quelque sorte fait au moment où vous venez.

C'est assez bon lorsque vous tombez à plat sur vos fesses à un niveau créatif. Les critiques peuvent détester ce que je fais, ou j'ai quelque chose de complètement mal, et c'est bien parce que ce truc de l'ego se zappe pendant un certain temps.

J'adore la rive sud: chaque époque d'architecture est là, et vous pouvez arrêter, regarder et écouter.

Ma mère est venue me voir dans une pièce quand j'étais étudiante, et après, je lui ai demandé ce qu'elle pensait. Elle a dit: «Opinion honnête? Non.'

'Tender' est ma pièce la plus fortement autobiographique.

J'ai besoin d'être en charge, et cela vient du moment où je grandissais et l'argent a toujours été un problème. Je ne voulais plus ressentir la peur de la pauvreté, et je suppose, de cette façon, je suis admissible en tant que jeune de Thatcher.

Tout le travail est un processus d'échec. Chaque chose que j'écris, je la regarde et je vais: «Faites mieux. Ce n'est pas assez bon. Faire mieux.' Et donc, cela me tient debout la nuit.

Je pense que les médias sociaux ont revigoré l'enthousiasme des gens d'être actif et de s'engager.

Écrire un film, c'est comme donner naissance à un bébé, puis l'abandonner à l'adoption.

Je n'ai pas vraiment lu autant de magazines; Je suis plus un navigateur. Je suis souvent «Vanity Fair» si je suis dans un train.

Il y a tellement d'actrices pour lesquelles je veux écrire. Je les vois, et je pense: «Pourquoi ne joue-t-elle pas cette tête? Qu'est-il arrivé à cette actrice? Je pense que tout ce que je peux faire est d'écrire des pièces pour les femmes, de dire: «Continuez, continuez à jouer, car il y a des pièces pour vous. Il y aura ces pièces.

Vous ne pouvez pas contrôler comment un public réagit à quelque chose. C'est à eux.

Je pense toujours que le plus grand moment pour moi, en tant qu'écrivain, est lorsque j'appuie sur ce bouton et envoie la première ébauche du script.

Le journalisme et les nouvelles sont devenus non seulement un moyen de débattre, mais aussi de juger et de déconstruire la célébrité, le reportage et la vie émotionnelle des gens politiques.

Les pièces sont douloureuses. Mais l'acte même d'écriture est une liberté fondamentale niée certaines femmes. Certains l'appelleraient un privilège. Alors, quelle est une petite douleur?

Je suis le pire du monde à lire les critiques et à prétendre que j'ai lu le livre.

J'étais un enfant de 13 ans assez brisé. C'était l'année où ma grand-mère est décédée et mes parents se sont séparés.

'Splendour' a percé un nouveau territoire pour moi. Cela a révélé mon engagement à écrire pour les femmes : mon désir de reconnaître qu'elles peuvent être aussi agressives, violentes, capricieuses et complexes que les hommes.

Le monde peut vous mettre très en colère.

@abiMorgan